Mal de dos : la sédentarité en question

Mal de dos : attention à la sédentarité !

 

La sédentarité est un véritable fléau pour la santé (1,2). Elle apparait aujourd’hui comme facteur de risques dans de nombreuses maladies et affections chroniques, parmi lesquelles le mal de dos (3).

Il est toutefois possible d’agir ! Si l’activité physique est le meilleur traitement pour limiter les effets négatifs de la sédentarité (4,5), des solutions existent pour soulager le mal de dos qui peut en résulter.

sédentarité : mal de dos

La sédentarité, ennemie de votre santé

En France comme dans le monde, la sédentarité est aujourd’hui une préoccupation majeure de santé publique

Elle est en effet considérée comme facteur de risque important dans l'apparition de nombreuses maladies et affections chroniques, parmi lesquelles :
•    le surpoids et l’obésité (6) ;
•    les maladies veineuses (7) et cardiovasculaires (8) ;
•    certaines pathologies osseuses (9) ;
•    et le mal de dos (3).

C'est pourquoi l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande la pratique d'une activité de renforcement musculaire au moins deux jours par semaine pour les adultes âgés de de 18 à 64 ans (5).

Il a par ailleurs été reconnu qu'une activité physique régulière permet de renforcer la musculature dorsale (10,11). Préconisé à titre préventif, le maintien d’une activité physique est également recommandé lorsque vous souffrez du dos.
 

Mal de dos : une pathologie courante à ne pas négliger

Affectant aussi bien les hommes que les femmes (12), le mal de dos est très fréquent chez les adultes. Plus d’1 français sur 2 déclare ainsi en avoir souffert au moins un jour dans l’année (12). 

Ses causes peuvent être diverses : mauvaise posture, faiblesse musculaire et ligamentaire, fragilité des vertèbres (13, 14, 15).

Communément appelées lumbagos, les lombalgies se traduisent par des douleurs dans le bas du dos qui peuvent disparaître spontanément en 4 à 6 semaines (16). La plupart du temps sans gravité, elles peuvent toutefois devenir chroniques et s'avérer limitantes (12).

Que faire quand vous souffrez du dos ?

Le meilleur traitement, c'est le mouvement !

Face au mal de dos, et contrairement à une idée reçue, le meilleur traitement est le maintien d'une activité physique (4, 5, 17). Vous ne devez en aucun cas cesser de bouger, ou pire encore rester alité.

Différents exercices de relaxation, assouplissements et étirements peuvent contribuer à votre récupération physique (18). 

Gibaud ceinture chaleur

Mal de dos : les effets bénéfiques d'une ceinture lombaire 

La ceinture lombaire est un outil thérapeutique reconnu et largement utilisé dans le traitement des lombalgies. 

Le port d'une ceinture lombaire peut en effet soulager votre douleur (19) et vous permettre ainsi de rester actif :
•    en vous aidant à garder une bonne posture du dos ;
•    et en vous apportant un soutien dorsal dans l'accomplissement des gestes du quotidien.

Et contrairement à une idée reçue, une ceinture lombaire ne réduit pas les forces musculaires au niveau du dos si elle est portée pendant plusieurs mois. Différentes études médicales ont en effet prouvé qu’il n’y a pas de diminution de la force du tronc après le port continu et prolongé d’une ceinture lombaire de 6 à 12 mois (20).

Pour soulager vos douleurs dorsales, Gibaud® propose des ceintures de soutien lombaire thérapeutique adaptées aux besoins de chaque patient. 
Les ceintures Lombogib® sont particulièrement indiquées en cas de lumbago, de sciatique et de mal de dos. Elles vous aident à garder une bonne posture du dos et vous apportent un soutien dorsal pour accomplir les mouvements du quotidien.
Vous pouvez aussi vous orienter vers notre gamme de ceintures Chaleur intégrant de la laine qui peuvent soulager vos douleurs grâce à la sensation de chaleur qu’elles procurent (21).

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Sources : 

1.    Ekelund, et al. (2019). Dose-response associations between accelerometry measured physical activity and sedentary time and all cause mortality: systematic review and harmonised meta-analysis. bmj, 366.

2.    Dempsey et al. (2020). New global guidelines on sedentary behaviour and health for adults: broadening the behavioural targets. International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, 17(1), 1-12.

3.    Heneweer et al. (2009). Physical activity and low back pain: a U-shaped relation? Pain, 143 (1-2), 21-25.

4.    Van der Ploeg & Bull (2020). Invest in physical activity to protect and promote health: the 2020 WHO guidelines on physical activity and sedentary behaviour.

5.    Bull et al. (2020). World Health Organization 2020 guidelines on physical activity and sedentary behaviour. British journal of sports medicine, 54(24), 1451-1462.

6.    Shields & Tremblay (2008). Sedentary behaviour and obesity. Health reports, 19(2), 19.

7.    Brand et al. (1988). The epidemiology of varicose veins: the Framingham Study. American journal of preventive medicine, 4(2), 96-101.

8.    Wilmot et al. (2012). Sedentary time in adults and the association with diabetes, cardiovascular disease and death: systematic review and meta-analysis. Diabetologia 55 (11), 2895–2905.

9.    Chastin et al. (2014). Associations between objectively-measured sedentary behaviour and physical activity with bone mineral density in adults and older adults, the NHANES study. Bone, 64, 254-262.

10.    Danneels et al. (2001). The effects of three different training modalities on the cross‐sectional area of the paravertebral muscles. Scandinavian journal of medicine & science in sports, 11(6), 335-341.

11.    Rainville et al. (2004). Exercise as a treatment for chronic low back pain. The Spine Journal, 4(1), 106-115.

12.    Gourmelen et al. (2007). Fréquence des lombalgies dans la population française de 30 à 64 ans. Résultats issus de deux enquêtes nationales. In Annales de réadaptation et de médecine physique (Vol. 50, No. 8, pp. 633-639). Elsevier Masson.

13.    Cho et al. (2014). Trunk muscles strength as a risk factor for nonspecific low back pain: a pilot study. Annals of rehabilitation medicine, 38(2), 234.

14.    Deyo & Weinstein (2001). Low back pain. N Engl J Med, 344(5), 363-370.

15.    Manchikanti (2000). Epidemiology of low back pain. Pain physician, 3(2), 167-192.

16.    Last & Hulbert (2009). Chronic low back pain: evaluation and management. American family physician, 79(12), 1067-1074.

17.    Geneen et al. (2017). Physical activity and exercise for chronic pain in adults: an overview of Cochrane Reviews. Cochrane Database of Systematic Reviews, Issue 1. Art. No. : CD011279.

18.    Furlan et al. (2015). Massage for low‐back pain. Cochrane database of systematic reviews, (9).

19.    Jellema et al. (2001). Lumbar supports for prevention and treatment of low back pain: a systematic review within the framework of the Cochrane Back Review Group. Spine, 26(4), 377-386.

20.    Meyer (2000). Lombalgie et ceinture lombaire. Revue de la littérature. Dossier médico-technique TC79. Doc Méd Trav. 2000 ; 84 : 349-62.

21.    Kiyak. The impact of wool in the patients with chronic non-specific low back pain. Coll Antropol. 2012 Jun;36(2):623-6.

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